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8 choses souvent négligées lors du lancement d’une petite entreprise

By mai 26, 2021No Comments9 min read

De l’enregistrement de votre entreprise à l’investissement dans le bon logiciel, la maîtrise des petits détails vous permettra de réaliser des économies à long terme, affirment les experts.

Le lancement d’une petite entreprise est une période passionnante pour les entrepreneurs. Une fois la stratégie élaborée et les objectifs fixés, la planification ne doit pas s’arrêter là. Selon les experts, de nombreux détails, souvent négligés, peuvent faire la différence entre un avenir serein et un avenir difficile.

Pour que votre expérience entrepreneuriale soit couronnée de succès, voici huit conseils à garder à l’esprit lorsque vous lancez votre propre entreprise.

1) SAVOIR CE QUI EST DISPONIBLE

Selon les experts, les ressources locales offrent une pléthore d’informations commerciales que de nombreux entrepreneurs manquent tout simplement parce qu’ils ne savent pas qu’elles existent. Les chambres de commerce provinciales, municipales et même locales hébergent des sites web qui fournissent aux entrepreneurs une mine de connaissances pour aider les utilisateurs à apprendre comment créer leur entreprise et à obtenir des informations supplémentaires, par exemple en enregistrant des licences et en comprenant les lois fiscales provinciales.

L’expert-comptable Melanie Schroeder, PDG et fondatrice d’Out of the Box CPA, indique que les sites locaux tels que OneStop Business Registry et Small Business B.C. sont des points de départ. D’autres informations spécifiques aux provinces, telles que le site web de soutien aux petites entreprises de l’Ontario et le site web de Revenu Québec, sont également disponibles et proposent des recommandations qui guident les utilisateurs tout au long du processus d’enregistrement des entreprises, tout en fournissant des documents et des contacts aux entrepreneurs.

2) CONSTITUER UNE SOCIÉTÉ

La décision de constituer ou non votre entreprise en société a des implications, notamment en matière de responsabilité. Selon les experts, la première étape consiste à connaître ses obligations. L’étape suivante consiste à décider de ce qu’il faut faire.

La constitution d’une entreprise en société peut présenter des avantages, comme le fait de devenir une entité juridique, ce qui peut atténuer certains risques. L’expert-comptable Sandy Lyons, cadre supérieur chez Grant Thornton Limited, recommande de commencer en tant qu’entreprise individuelle en se fixant des objectifs qui détermineront le moment où vous serez prêt à vous constituer en société et ce que vous devrez faire pour y parvenir. Commencez par vous demander « à quoi va ressembler la propriété de mon entreprise », déclare Lyons. Cela devrait vous aider à définir et à esquisser les grandes lignes de ce que vous voulez faire et vous conduire à vos prochaines étapes.

3) OBTENIR UN NUMÉRO DE TPS/HST

Outre la constitution en société, les nouveaux propriétaires doivent également décider s’ils doivent s’inscrire pour obtenir un numéro de TPS/TVH et, le cas échéant, à quel moment. L’inscription permet de bénéficier de crédits d’impôt, mais si l’on attend, ces avantages sont perdus, de même que la possibilité de facturer la TPS/TVH.

Dans ce cas, les crédits de TPS ne sont pas du tout pris en compte, explique M. Schroeder, car « il n’est pas possible de réclamer rétroactivement ces crédits de taxe sur les intrants » en l’absence de numéro d’enregistrement.

Mais elle a également vu des cas où des personnes ont collecté des TPS sans jamais avoir ouvert de compte. Dans ce cas, la taxe doit être déposée. Par conséquent, si vous n’avez pas enregistré de numéro de TPS ou de TVH, vous ne pouvez pas bénéficier de ce crédit de taxe sur les intrants.

« Assurez-vous de bien comprendre le fonctionnement de la TPS et de savoir si vous devez vous inscrire ou si vous devriez le faire », dit-elle.

4) CONNAÎTRE LES RESPONSABILITÉS FISCALES

Si vous avez l’habitude d’être salarié, le passage au statut d’indépendant s’accompagne de responsabilités.

« Je vois beaucoup d’entrepreneurs surpris par des frais d’intérêt sur leur compte lorsqu’ils manquent des paiements échelonnés dont ils n’étaient pas au courant », déclare l’expert-comptable Lisa Zamparo, fondatrice de The Wellth Company. « Lisez attentivement les lettres de l’ARC et, si vous n’êtes pas sûr de ce qu’elle vous dit, demandez à un comptable.

Mme Zamparo recommande aux entrepreneurs de se renseigner sur les déductions fiscales possibles, « en particulier lorsqu’il s’agit de dépenses professionnelles ». « Il est important d’y réfléchir à l’avance afin de savoir quels reçus conserver.

5) GÉRER SON ARGENT

Tous les experts s’accordent à dire qu’il est indispensable que les finances personnelles et professionnelles soient indépendantes l’une de l’autre.

« Il est important de disposer d’un compte bancaire et d’une carte de crédit distincts pour simplifier la tenue des comptes », explique M. Zamparo. Cela peut être aussi simple que d’utiliser un compte de chèques personnel désigné pour économiser les frais bancaires si vous n’êtes pas constitué en société, ajoute-t-elle, car vous n’avez pas besoin d’ouvrir un compte professionnel officiel auprès de votre banque.

M. Lyons partage cet avis et ajoute que des comptes financiers différents permettent d’éviter que les dépenses personnelles et professionnelles ne s’entremêlent.

M. Zamparo recommande également de procéder lentement aux achats de l’entreprise. « Vous ne voulez pas immobiliser toutes vos liquidités dans des équipements dès le premier jour », dit-elle. « Il y a tellement d’endroits différents où l’on peut dépenser de l’argent dans son entreprise. Je donnerais la priorité à ce qui vous permettra de gagner du temps et de rationaliser vos opérations afin que vous puissiez vous concentrer sur la croissance de votre chiffre d’affaires ».

L’examen des dépenses mensuelles est également crucial. Entre les logiciels en ligne, les abonnements aux services et les paiements automatiques, ces frais mensuels de 5 ou 10 dollars s’additionnent rapidement, dit Lyons. « La gestion des abonnements peut devenir un problème… Tout d’un coup, on se rend compte que l’on a dépensé 100 dollars. Il en va de même pour les frais de téléphone et d’internet, ainsi que pour les autres services publics.

Et, encore une fois, assurez-vous de connaître vos obligations fiscales afin d’éviter les pénalités de retard et les frais d’intérêt (voir le point 4).

6) INVESTIR DANS DES LOGICIELS ET DU MATÉRIEL ADÉQUATS

En tant que propriétaire d’entreprise, vous devez être vigilant avec vos fonds et ne pas dépenser trop, mais certains investissements peuvent contribuer au bon déroulement des opérations. Pour Lyons, l’un de ces achats est un scanner/photocopieur/fax quick flash pour sa capacité à traiter plusieurs pages à la fois.

Un bon logiciel de comptabilité est également une bonne dépense. Non seulement le système permet d’organiser les factures, mais il peut aussi capturer des instantanés de clients, ce qui est utile lorsque vous commencez à faire des affaires avec des clients réguliers. En outre, l’organisation intégrée du logiciel est inestimable pour la déclaration des revenus.

Mme Lyons recommande également d’utiliser un système de gestion de contenu capable de gérer les paiements en ligne (par exemple, par PayPal, virement électronique ou carte de crédit), car les ventes en ligne sont en pleine croissance.

Un programme réputé de lutte contre les logiciels malveillants constitue un autre investissement précieux. « On voit tellement de gens qui n’ont pas [purchase or use] Norton ou McAfee et dont l’activité est soudainement suspendue », explique M. Lyons. Ainsi, au lieu de dépenser de l’argent pour l’entreprise, vous dépensez maintenant de l’argent pour des réparations d’ordinateurs.

7) SE TENIR AU COURANT DES MEILLEURES PRATIQUES

Les webinaires et les cours gratuits sont très répandus et il est judicieux d’en profiter pour rester au fait des tendances du secteur, selon les experts. Mais il est également important d’utiliser votre temps à bon escient et de mettre à profit vos nouvelles connaissances.

« La meilleure façon d’apprendre, c’est de le faire », explique M. Zamparo. « Assurez-vous donc qu’après avoir appris comment créer une campagne publicitaire sur Facebook, vous vous lancez dans l’action ».

De nombreux organismes, comme CPA Canada et Mentor Works, offrent des ressources gratuites telles que des trousses d’outils financiers, des considérations fiscales et des conseils en matière de financement pour aider à la planification d’entreprise.

8) POSER DES QUESTIONS

« On ne sait pas ce que l’on ne sait pas », déclare M. Schroeder, qui insiste sur le fait que les gens ne doivent pas avoir peur de poser des questions. « J’ai 25 ans d’expérience dans le travail avec les petites entreprises et, avec les lois et la législation, je suis toujours en train d’apprendre », dit-elle.

Mme Lyons partage cet avis et suggère aux entrepreneurs de trouver un mentor par le biais des réseaux habituels ou des chambres de commerce locales pour les aider à naviguer dans ces nouvelles eaux. « Il ne faut pas réinventer la roue des erreurs commises par les autres », explique Lyons.

 

(source de l’article : https://www.cpacanada.ca/en/news/canada/2021-05-17-small-biz-setup)

 

 

Paul Dunne

Paul Dunne, Principal and Director of Operations, founder of JPDO is an Irish Chartered Accountant with over three decades of experience in accounting and finance. He has been an auditor, controller of a real estate company, supervisor of consolidation accounting and manager of financial planning for Alcan Aluminium Limited, lecturer in consolidation accounting and foreign currency translation in Montreal’s McGill University chartered accounting program and CFO of a large manufacturing company.

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